

Du 9 au 17 août 2025 - Horaires de 14h à 19h
week-end et 15 août 10/12h - 14h/19h
Villefranche d'Astarac
2 Lieux d'exposition sur le thème de l'eau
Le Préau
Elysabeth Béclier monotypes beclierelysabeth.fr
Sylvie Hannoyer photographies sylvie hannoyer.com
Nicole Viguier pastels et aquarelles viguier-nicole.com
Marie-Claude Canet aquarelles marieclaudecanet.fr
Sébastien Lasportes sculptures en métal
Mathilde Murat photographies
Maryline Laporte kokedamas
Yves Charlier poteries raku
Chantal Le Lann poèmes
Monique Carsalade pastels
Dana Grimbert huiles
Marie-Jo Ineichen pastels et aquarelles
Martine Martinez pastels
Laurence Plasteig pastels
Isabelle Roger pastels et fusain
Mireille Soula pastels et aquarelle
Rose-Marie Baurès pastels
Chapelle de Lasseube
Mireille Gausi acryliques mireille-gausi.wixsite.com
Vincent Ineichen sculptures métal instagram : V.693
Emmanuel Blancafort aquarelles
Cécile de Welle huiles
Bertrand Rambaud photographies
Carine Saussol poteries en grès
Arantxa Fresnedo pastels
Matteo Salazar vidéo du Canal du Midi
Spécial clin d'oeil à
Matteo SALAZAR

Mireille GAUSI
mireille-gausi.wixsite.com/peintures


« Mireille Gausi est une artiste plasticienne reconnue, particulièrement appréciée pour ses peintures et ses œuvres mêlant diverses techniques. Elle est décrite comme une artiste profondément passionnée par l'expérimentation artistique, utilisant une variété de médiums pour exprimer sa créativité. »

Nicole VIGUIER
viguier.nicole.com
Au fil de l'eau...
Les cordages se déploient, s'enroulent ou se tendent au gré de la navigation des feutres noirs,
tandis que flotteurs et bouées se parent de toutes les couleurs sous la caresse des pastels.
"Et l'esquif en sa course brève,
File gaîment sur l'eau qui rêve." Verlaine



Elisabeth BECLIER
beclierelysabeth.fr




Le monotype sur papier continue à m'apporter sa flexibilité, ses surprises et son charme.
Il peut être précis, vibrant, pas toujours très accomodant mais je l'aime ! Les encres grasses monochromes ou de couleur et le chine-collé viennent jouer leur rôle dans les atmosphères poétiques, nostalgiques et oniriques de mes paysages qui invitent à la déambulation tranquille.
Sylvie HANNOYER
sylvie-hannoyer.com
"Flic, flaque, floc, l’eau miroir du monde
L’eau est un élément fascinant. Un élément qu’on aime et qu’on déteste. Un élément qu’on fuit et qu’on poursuit. Sa dualité est indéniable. On la désire ou on l’abhorre.
Certains regrettent les jours de pluie, d’autres prient le ciel de leur donner l’eau qui manque pour leurs terres. Certains sautent à pieds joints dans les flaques, d’autres les évitent pour ne pas mouiller leurs chaussures.
Je vois l’eau comme un miroir, le miroir du monde qui m’entoure. J’en vois le reflet dans les flaques, dans les lacs, dans les étendues d’eau, dans les gouttes, j’en vois aussi le reflet symbolique dans les éléments que l’eau nourrit. Sans eau, le monde n’est rien ; sans eau, pas de végétation, pas de neige, pas de lac, pas de rivière ; sans eau pas de vie, tout simplement.
Au-delà de cet aspect écologique, l’eau est aussi pour moi un terrain artistique surprenant. Si parfois elle offre des prises de vues perturbantes, elle donne à voir l’envers du décor, à voir le monde autrement... Elle dessine une autre réalité. Elle a une dimension poétique indubitable et un esthétisme toujours étonnant.
Cette exposition est une plongée dans ce monde de l’eau. Chaque photo vous est présentée : vous apprendrez au fil de votre visite ce qu’elle représente pour moi et dans quelles conditions elle a été prise.
Elle est aussi une invitation à une réflexion sur le caractère indispensable de l’eau quand les changements climatiques en perturbent régulièrement le cycle..."

Mathilde MURAT
Photographe
http://pw-arts-emergents.com/
La Flaque, photographies
Mathilde Murat 2018
Le projet d’installation La Flaque se présente comme une membrane d’eau au sol qui, sensible à la présence humaine grâce à l’interactivité, s’anime sous l’effet de phénomènes sonores vibratoires. Ces vibrations perceptibles à la surface de l’eau se répercutent dans l’espace par une création lumière qui s’y reflète.
À l’occasion des recherches et expérimentations sonores, menées en collaboration avec le compositeur François Donato en 2018, Mathilde Murat a réalisé différentes prises de vue dans le but de documenter le projet. Ces photographies permettent de saisir et révéler la magie des interactions de ces phénomènes physiques en interactions, et deviennent de véritables objets plastiques.


Marie-Claude CANET
"Je suis peintre aquarelliste paysagiste, autodidacte, née à Narbonne en 1951, j'y expose pour la première fois en octobre 1981.
En découvrant l'aquarelle dans les années 80, je suis partie en voyage dans les hasards des rencontres de l'eau, des pigments et du papier. L'aquarelle est ma route. J'en aime les transparences, les subtilités, les difficultés à la maîtriser, ses libertés et contraintes. Ce voyage continue, se renouvelle. Je rencontre encore et toujours de nouveaux horizons... que « j'aquarelle ».
Je partage aujourd'hui ma vie entre Narbonne et le Gers. A travers mes oeuvres comme autant de témoignages de l'évolution et de la fragilité des paysages, je reste en dialogue permanent avec la nature qui m'apaise par sa permanence, qui me surprend par ses caprices, qui me
bouleverse par ses drames. Chaque aquarelle reste un défi et ma technique continue d'évoluer pour tenter de créer des ambiances et une écriture personnelles. J'aborde des sujets variés souvent déclinés en séries : paysages marins, jeux d'eau, vignes, étangs et garrigue, verdures changeantes des sansouires, pinèdes balayées par le vent ou dévastées par les incendies, activités humaines mais aussi les paysages que je traverse ou que j'habite au gré de mes balades et expositions en Fance ou à l'étranger, de la Méditerranée à l'Océan, de la Bretagne au Portugal, du Gers à la Corse, à la Lozère ou à la Martinique..."




ANIMATION AQUARELLE
à Villefranche d'Astarac
autour de Marie-Claude CANET
Réalisation d'une œuvre collective
intergénérationnelle, tout niveau, sans dessin requis
au Préau vendredi 15 août de 16h à 18 h
Matériel fourni, participation libre au chapeau
(renseignements au 06 85 98 87 74)
Yves CHARLIER


Mes pièces sont cuites deux fois. Après la première cuisson, elles sont recouvertes avec des émaux que je fabrique.
Je travaille comme dans ma cuisine... À partir d'une base j'essaie, j'improvise, je recuis.
Souvent je fais des séries jusqu'à épuisement de l'émail.
À la fin de la deuxième cuisson sorties du four à 1000 degrés C° les pièces sont plongées dans un mélange de feuilles, foin, paille qui va s'enflammer instantanément.
Une réaction chimique se crée avec l'émail en fusion qui va rendre les émaux uniques.

Vincent INEICHEN


J’ai choisi assez naturellement de travailler sur le chien, car il incarne, dans nos régions, l’animal domestique par excellence. Et surtout, c’est celui qui a été le plus remodelé par les humains pour répondre à leurs besoins, mais aussi à leurs envies.
Pour cette série, je suis revenue à une technique sur laquelle j’avais déjà travaillé : la tige soudée. Elle constitue à l’origine une simple armature, souvent utilisée comme support puis recouverte. J’ai choisi ici de garder uniquement cette structure, qui venait se dessiner dans l’espace et évoquait, de manière très épurée, l’essence d’une présence, d’une pose, d’une attitude. On se rapproche ainsi de la pratique du dessin, mais aussi des silhouettes en fil de fer utilisées pour animer le mouvement. Il y a, dans cette réalisation, une forte dimension liée au souvenir et à la sensation. J’ai grandi dans une ferme, entourée de chiens. C’est donc assez naturellement que les images de leurs attitudes me sont venues en tête. Pour la sculpture de ces silhouettes, la mémoire des caresses m’a aidée à placer chaque os. Ce sont, en quelque sorte, des sculptures dont les proportions sont basées sur celles de ma main et de sa mémoire.
Cette série m’a également permis d’appréhender l’interaction inhérente entre la sculpture et son espace d’exposition. Celles-ci ont donc été créées en fonction de l’espace et de la manière dont un chien l’investirait. C’est un inventaire partiel de leurs poses.

